Formation Neuropédagogie :
les neurosciences appliquées à la pédagogie
Renforcez l'impact de vos formations et animations grâce à la Neuropédagogie
En tant que formateur, conférencier, facilitateur ou animateur de réunion, nous souhaitons que les participants s’approprient au maximum les contenus que nous partageons et ancrent durablement les compétences transmises en formation.
Malheureusement, les études et l’expérience montrent que nous ne parvenons que très partiellement à un tel résultat. Résistance à l’apprentissage et au changement, manque d’attention, de motivation ou de confiance en soi, difficulté à mémoriser et pratiquer (« knowing-doing gap ») de façon pérenne… Les raisons en sont multiples.
Explorant d’une façon nouvelle les processus d’apprentissage et de transmission, les neurosciences appliquées nous permettent de rendre les formations plus captivantes pour l’apprenant et plus efficaces à long terme.
En voici quelques exemples :
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Attention et mind wandering : les ressources du cerveau sont limitées, nous ne pouvons pas être concentré plus de 10/15 minutes de suite. Il est donc important d’alterner les moments de concentration et les moments de ressourcement pour assurer un maximum d’efficience et la meilleure mémorisation possible.
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Participation active et mémorisation : la meilleure manière de découvrir un savoir-faire est de l’éprouver. Toutefois, il est également important d’ancrer ces nouveaux apprentissages dans la mémoire à long terme au risque de ne pas les routiniser et donc de perdre la majeure partie des acquis en formation.
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Prise de conscience des représentations et construction des apprentissages : un adulte est acteur de son apprentissage et « n’avale » pas ce qu’on lui dit. Il a besoin de confronter ses représentations pour construire de nouveaux savoirs qui fassent sens pour lui.
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Rythme dans une séquence d’apprentissage et dans une journée : pour assurer l’engagement tout au long de la journée, il est nécessaire de construire l’horaire en tenant des rythmes du cerveau.
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Mouvement et apprentissage : notre cerveau apprenant d'autant mieux que notre corps est en mouvement, il est recommandé de bouger pendant la séquence d'apprentissage et de pratiquer une activité physique à plusieurs reprises pendant la journée.
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Pédagogie active et ludopédagogie : durant des millions d’années, notre cerveau s’est constitué autour de la curiosité, de l’attention, du jeu, de l’activité physique… il est nécessaire d’intégrer ces données dans une formation !
Améliorez vos interventions en associant un savoir-faire, des connaissances et une posture enrichis des apports des neurosciences et sciences cognitives
Entièrement dispensée EN DISTANCIEL, cette formation alterne les moments de transferts théoriques, de réflexivité sur sa pratique et les moments de construction / expérimentation de nouveaux outils dans son domaine d’expertise. Ils vous permettront d'optimiser votre posture de formateur, la conception de vos formations et votre animation pédagogique, grâce à de nouvelles méthodes utiles à votre métier.
Au terme de ces 3 jours, chaque participant disposera de méthodes et outils novateurs pour construire de meilleures interventions, perfectionner l’animation pédagogique et, au final, satisfaire pleinement les apprenants.
Objectifs de la formation en distanciel à la Neuropédagogie
Concevoir des formations intégrant les apports des neurosciences relatifs aux processus d’apprentissage (attention, engagement actif, application, mémorisation)
Animer ces formations en gérant la dynamique de groupe et les éventuels comportements problématiques des participants
Adapter sa pédagogie
aux spécificités de l’animation
en distanciel
Publics
Cette formation s’adresse à toute personne souhaitant améliorer ses pratiques dans les domaines de la formation, des ateliers, des conférences...
Prérequis pédagogiques
Aucun prérequis.
Jour 1 de la formation à la Neuropédagogie
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POSTURE DU FORMATEUR
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Le triangle de Houssaye : relations entre savoir, formateur et apprenant ;
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Réflexion individuelle sur sa posture pédagogique.
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CONCEPTION D’UNE FORMATION
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Le fonctionnement du cerveau apprenant (neuroplasticité, neuromédiateurs, relations émotions-cognitition-comportement…) ;
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Les besoins clés des 4 gouvernances du cerveau ;
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Les 4 piliers de l’apprentissage : attention, engagement actif, application et mémorisation ;
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Les méthodes et outils nécessaires pour intégrer les besoins clés et les 4 piliers dans sa pédagogie :
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La Gestion de la Motivation Durable (GMD) pour satisfaire la diversité des besoins des apprenants en fonction de leurs motivations intrinsèques ;
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Les 7 Biais Cognitifs à prendre en compte en pédagogie ;
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La Gestion des Modes Mentaux (GMM) afin de mobiliser l’attention, de déconstruire les représentations erronées pour lever les freins à l’apprentissage, de favoriser l’adaptabilité à la nouveauté et de permettre la compréhension ;
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La Gestion de la Mémorisation Pérenne (GMP) pour intégrer les 4 types de mémoire.
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Les méthodes d’ancrage des apprentissages dans la pratique quotidienne.
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Jour 2 et interession de la formation à la Neuropédagogie
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ANIMATION D’UNE FORMATION
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Les méthodes et outils pour optimiser l’animation en présentiel ou en distanciel :
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La Gestion Relationnelle du Stress (GRS) des participants pour apaiser les 3 types de stress et créer un climat serein d’apprentissage ;
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La Sécurité psychologique pour permettre de s’exprimer et d’expérimenter en capitalisant sur les erreurs commises, sans crainte du regard des autres ;
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La Gestion des Comportements Toxiques (GCT) pour canaliser avec tact et apaiser les attitudes pertubantes de certains apprenants (rapport de force, surinvestissement émotionnel, intolérances cognitives…).
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Les conseils pour intégrer les spécificités de l’animation de formations en distanciel.
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INTERSESSION :
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Travail individuel pour concevoir une nouvelle formation ou améliorer une formation existante à la lumière des acquis des deux premiers jours.
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Jour 3 de la formation à la Neuropédagogie
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Partage et mise en pratique du travail réalisé en intersession : chaque participant présente au groupe sa conception ou réalise l’animation d’une séquence de sa formation puis intègre le feedback des autres participants et du formateur pour l’optimiser ;
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Approfondissement des méthodes et outils vus les 2 premiers jours en fonction des besoins exprimés.
“Les avancées réalisées par la recherche en neurosciences, sciences cognitives et comportementales, apportent un éclairage inédit sur les causes du succès ou de l’échec de certaines formations. Elles permettent de concevoir de nouvelles méthodes plus efficientes pour une meilleure appropriation et mise en pratique.
Cette pédagogie enrichie par les neurosciences s'appelle la Neuropédagogie.”
L'équipe IME Conseil
Pourquoi les sciences du cerveau changent la donne en formation
Les recherches en neurosciences cognitives de ces dernières décennies éclairent d’un jour nouveau les mécanismes de l’apprentissage.
Les deux grands Modes Mentaux
Nous savons aujourd’hui que le cerveau mobilise ses ressources de façon différente selon que la chose est inconnue,
en cours d’apprentissage, maîtrisée ou bien qu’elle n’est pas seulement maîtrisée et expérimentée mais complètement fluide. Il semble ainsi alterner entre deux modes de fonctionnement, deux « modes mentaux » selon la terminologie de l’Approche Neurocognitive et Comportementale.
Le premier mode dit « adaptatif » recrute plus particulièrement le cortex préfrontal, territoire le plus récent phylogénétiquement
(ie. du point de vue de l’évolution des espèces) et situé juste derrière le front. Tandis que le second mode dit « automatique » recrute essentiellement les structures limbiques, médianes et postérieures du cerveau.
Diverses études réalisées en neuroimagerie ont ainsi mis en évidence une « bascule » neuroanatomique entre le cortex préfrontal, en première phase d’apprentissage, et les structures limbiques lorsque les compétences nouvelles sont automatisées.
Les "neurones miroirs"
Une autre avancée majeure, à la croisée de l’éthologie comparative et des neurosciences, est celle de la découverte des "neurones miroirs", l’équipe du Pr Rizzolatti dans le milieu des années 1990. Elle a changé la manière dont on étudie et comprend le fonctionnement du cerveau en interaction sociale.
Tels des « miroirs dans le cerveau », ces neurones s’activent aussi bien lorsqu’un
individu (humain ou animal) exécute une action que lorsqu’il observe un autre individu (en particulier de son espèce) exécuter la même action, ou même lorsqu’il imagine une telle action.
Selon des études plus récentes comparant les mécanismes d’apprentissage chez le singe et chez l’homme, on détecte mieux les erreurs d’autrui que les siennes et on apprend mieux des erreurs d’autrui que de ses propres erreurs. Le fait d’être observé par un autre individu ou même sa simple présence quand on apprend semble également délétère lorsqu’on perçoit l’autre (le modèle de l’apprentissage) comme trop supérieur à soi.
“ On détecte mieux les erreurs d’autrui que les siennes
et on apprend mieux des erreurs d’autrui que de ses propres erreurs. ”
L'humilité du formateur
Ces mécanismes sont phylogénétiquement anciens puisque commun à nos deux espèces : plutôt qu’essayer de lutter contre, il est préférable d’en tenir compte en terme de pédagogie. A commencer par le formateur qui doit adopter une attitude humble et
non pas « étaler sa science » ou sa supériorité dans la maîtrise des compétences.
On peut également s’interroger sur l’intérêt de la participation du manager dans une formation d’équipe, puisque sa simple présence « hiérarchiquement supérieure » constitue un frein dans l’apprentissage… à moins qu’il adopte une attitude adaptative, alliant recul, nuance, autodérision et absence de jugement.
Sachant que, dans un groupe de stagiaires, le nombre de personnes ayant un excès de confiance en elles spontanée est statistiquement faible, il est préférable d’amener les stagiaires à apprendre des erreurs des autres, de les faire travailler le décryptage et la correction des erreurs les plus souvent commises plutôt que de demander au meilleur d’entre eux de présenter la solution de l’exercice. Il s’agit de créer une dynamique collective bienveillante qui accepte le risque de l’échec et l’erreur comme condition du progrès.
La priorité donnée à la réflexion individuelle
Si le formateur ou l’entreprise prévoit des exercices et « brainstormings » collectifs, il est important de commencer par un temps d’«échauffement neuronal » et de réflexion individuelle avant d’échanger en groupe : l’intelligence collective se construit d’abord sur
l’intelligence adaptative des individus.
Sans une phase préalable de travail personnel en mode adaptatif puis un temps de partage des idées de chacun dans un climat d’écoute mutuelle, les brainstormings peuvent s’avérer très stérilisants : les personnes ayant spontanément une grande confiance
en elles ont tendance à prendre plus largement la parole et imposer leurs idées pas toujours très novatrices ni pertinentes, tandis que la pression du groupe tend à maintenir les individus en mode automatique, selon lequel « mieux vaut avoir tord avec tout le
monde que raison tout seul » !
“ L’intelligence collective se construit d’abord sur l’intelligence adaptative des individus. ”
La neuropédagogie, une richesse à diffuser largement
Enfin, il existe d’autres leviers à ne pas négliger : adapter la pédagogie à la personnalité de l’individu (motivations intrinsèques, passions) ou encore aider au dépassement des complexes gênant le passage du « knowing-doing gap », la mise en œuvre des savoir-faire… Les sciences du cerveau et du comportement réalisent de telles découvertes sur le fonctionnement humain (apprentissage, créativité, coopération, etc.) qu’il serait insensé de ne pas les intégrer aux méthodes pédagogiques et managériales. Du formateur au manager en passant par le DRH et le salarié, tous ont à y gagner !
Article rédigé par Céline Butin, experte de l'Approche Neurocognitive et Comportementale
"Et pourquoi pas des cours d'empathie ?"
"A-t-on encore intérêt à une pédagogie principalement fondée sur la compétition?" La question est posée par le Dr Jacques Fradin, comportementaliste et cognitiviste, fondateur d'IME Conseil. À la lumière des neurosciences, il plaide pour un enseignement qui favorise davantage l’empathie et la coopération.
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